Les billets de Montferrier Ensemble – Épisode 5 – 7 juin 2020

Transition écologique 1
Pour une Écologie pragmatique

Écologie, développement durable, réchauffement climatique, transition écologique… des mots à la mode, dont on ne connaît pas toujours le sens, mais dont certains usent et abusent pour verdir des discours, des programmes, des projets.

Mais derrière ces mots se cachent une nécessité absolue : celle de revoir nos modes de consommation pour préserver notre Terre, les richesses qu’elle recèle et dont nous avons tous besoin pour vivre.

La crise sanitaire inédite que nous traversons a bouleversé nos quotidiens. Elle nous a appris beaucoup de choses sur nous même, sur nos capacités à nous adapter, à innover, à modifier nos façons de consommer, de nous déplacer, à redécouvrir les lieux et les gens qui nous entourent, parfois dans des élans de solidarité sans précédent.

Cette crise vient nous rappeler une chose, que l’on a tendance à oublier : l’économique, le social et l’environnemental sont intrinsèquement liés, et ne doivent pas être opposés.

Elle vient également nous rappeler que l’Écologie au sens large du terme[1] n’appartient pas à un parti politique. Elle n’appartient pas à la gauche, au centre ou à la droite, elle est l’affaire de toutes et tous.

Mais alors, les élus locaux ne doivent-ils pas être « les hussards de la transition écologique[2] », et montrer l’exemple en mettant en œuvre des plans d’actions simples, concrets, pragmatiques au niveau local ?

[1] Le terme écologie (du grec oikos signifiant maison et logos signifiant science) a été inventé en 1866 par un biologiste allemand Ernst Haeckel. Il désigne les interactions entre les sociétés humaines et leur environnement.
[2] Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, rebaptisée récemment l’Agence de la Transition Ecologique

Montferrier et l’Écologie

On dit de Montferrier qu’elle est la commune verte de la Métropole : atypique par son patrimoine paysager exceptionnel, composé de pinèdes, de garrigues et de vignes, surplombées par son château classé ; atypique par sa biodiversité extraordinaire, par ses deux cours d’eau dont l’un abrite une espèce et des zones de nature protégées[3].

Oui, Montferrier est bien une commune verte… mais elle ne l’est que sur une carte…

Dans la réalité, Montferrier brille depuis de nombreuses années par l’absence de prise en compte des problématiques environnementales dans sa gestion, et le retard accumulé sur le sujet, faute à un laxisme et à une inaction permanente, est important.

Pourquoi rien n’a été fait pour maitriser et réduire les consommations énergétiques ou en eau des bâtiments publics[4], laissant place à un gaspillage insupportable ?  

Pourquoi les éclairages publics datant pour certains de dizaines d’années, ne sont pas homogénéisés, réglés correctement et surconsomment sans compter ? (parce que « ce n’est pas nous, c’est la Métropole » ?) ;

Pourquoi privilégier systématiquement une climatisation énergivore quand une bonne isolation et un toit végétalisé peuvent être tout aussi efficace ?

Pourquoi rien n’est fait pour favoriser les déplacements doux ou collectifs au sein ou en dehors du village ?

La liste de ce qui pourrait (aurait dû ?) être fait, est malheureusement sans fin.

[3] Le « Chabot du Lez » fait partie des espèces menacées et particulièrement vulnérables. C’est pour cette raison que le Lez a été classé en partie en Zone Natura 2000 en 2001
[4] Montferrier fait partie des 5 communes de la Métropole sur les 31 à ne pas avoir adhéré à l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat, qui accompagne les communes sur ce sujet et permet de réaliser de nombreuses économies

Que propose Montferrier Ensemble ?

Notre liste a fait de la transition écologique une des thématiques phare de son programme, avec une série d’actions simples, réalisables et concrètes.

[5] Méthode de marketing consistant à communiquer en utilisant l’argument écologique, avec pour but de se donner une image éco-responsable, assez éloignée de la réalité
[6] Tracts, programme mais aussi nos affiches sont concernées. Pourquoi les couleurs de nos affiches sont plus « usées » que les autres ? La faute à l’encre biodégradable…

Contrairement à certains adeptes du « greenwashing[5]», qui prétendent faire du développement durable à grand coup de logos verts, nous n’avons pas attendu les élections pour mettre en œuvre des actions pragmatiques, qui pourraient être dupliquées à l’échelle de la commune : supports de communication imprimés sur du papier durable et avec des procédés respectueux de l’environnement[6], tri des déchets lors de nos réunions publiques, utilisation d’éco-cup réutilisables et non de verres jetables, achats en local pour les buffets…

Simple, oui. Logique, certainement. Pragmatique, évidemment. Mais encore fallait-il y penser… et le faire !!!

Ce n’est pas une Écologie politique que vous propose Montferrier Ensemble, mais une écologie pragmatique, du quotidien, avec des actions concrètes, réalisables, économiquement viables et indispensables pour préserver l’avenir de notre commune.

Parmi ces actions, on peut en citer quelques-unes : réduire les consommations énergétiques pour réduire l’empreinte écologique et les dépenses liées ; mettre en avant une autre façon de consommer, en privilégiant le local et les achats éco-responsables ; déployer un réseau de voies cyclables et piétonnes permettant à chacun de profiter de l’incroyable cadre de vie que nous offre Montferrier ; rendre accessible le Lez aux promeneurs ou encore réhabiliter et sécuriser les terrasses du château en préservant la biodiversité…

Ces actions importantes, qui vous seront détaillées dans de prochains billets, rythmeront notre mandat municipal si nous sommes élus.

Et chacun de vous sera invité à participer avec nous à ce grand projet : que Montferrier devienne vraiment LA commune verte de la Métropole. Et pas que sur une carte…

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